Toujours dans l'optique du Tour du Cervin réalisé durant ces vacances, la présentation de notre matériel.
Contrairement à moi, JL ne s'intéresse que de façon très secondaire au poids de son sac à dos... Le consensus entre nous est donc de laisser chacun responsable de son matériel personnel (matelas, vêtements, matériel de toilette, ...) sans s'en mêler, la discussion éventuelle ne portant que sur le matériel commun. Je n'ai pas fait l'inventaire de son sac à dos, que je ne suis donc pas en mesure de vous présenter, et me contenterai donc de l'inventaire du mien et du dit matériel commun !
Contrairement à moi, JL ne s'intéresse que de façon très secondaire au poids de son sac à dos... Le consensus entre nous est donc de laisser chacun responsable de son matériel personnel (matelas, vêtements, matériel de toilette, ...) sans s'en mêler, la discussion éventuelle ne portant que sur le matériel commun. Je n'ai pas fait l'inventaire de son sac à dos, que je ne suis donc pas en mesure de vous présenter, et me contenterai donc de l'inventaire du mien et du dit matériel commun !
Le sac à dos :
Je commence par ce qui fut choisi en dernier, mais qui reste l'un des éléments fondamentaux et mérite donc d'être placé en tête de liste...
D'un point de vue volume, j'aurais pu me contenter de mon sac habituel de 30 litres, auquel j'avais rajouté quelques sangles pour attacher divers éléments à l'extérieur, en partie basse. Pour un poids voisin, j'ai finalement préféré utiliser un ancien modèle Forclaz 40 (comprendre 40 litres) que l'on me prêtait, qui me facilitait la vie par son volume et son accessoirisation (j'ai apprécié la possibilité d'y fixer quelque chose sur le sommet grâce aux élastiques et l'accès par l'avant) et qui avait en outre l'intérêt d'être bien accepté par mon dos très capricieux, une question de forme de l'armature et des rembourrages...
D'un point de vue volume, j'aurais pu me contenter de mon sac habituel de 30 litres, auquel j'avais rajouté quelques sangles pour attacher divers éléments à l'extérieur, en partie basse. Pour un poids voisin, j'ai finalement préféré utiliser un ancien modèle Forclaz 40 (comprendre 40 litres) que l'on me prêtait, qui me facilitait la vie par son volume et son accessoirisation (j'ai apprécié la possibilité d'y fixer quelque chose sur le sommet grâce aux élastiques et l'accès par l'avant) et qui avait en outre l'intérêt d'être bien accepté par mon dos très capricieux, une question de forme de l'armature et des rembourrages...
Pour autant, outre son poids à vide (annoncé à 1,2 kg par Quechua), il est loin de me convenir réellement : privilégiant l'accès par l'avant, je n'ai pas utilisé l'accès par le dessus, pas plus que la poche supérieur ou celle en filet, les poches latérales sont peu pratique d'accès et d'une forme ne permettant pas d'en utiliser facilement le volume total, la poche de ceinture est très encombrante pour un volume finalement plutôt faible et est assez mal située, je regrette l'incompatibilité avec les poches à eau, les sangles latérales de compression ne compressent pas grand chose du fait de leurs points d'attache trop proches, je ne fixais que très difficilement mes bâtons sur les attaches prévues pour, etc.
Bilan : Au final, si j'ai malgré tout été bien contente d'avoir pu disposer de ce sac, j'ai souvent eu la sensation d'être plus encombrée qu'autre chose par certains éléments.
Alors sachant que je ne trouve pas dans le commerce de sac de moins de 1 kg accepté sans rechigner par mon dos et correspondant à l'utilisation que j'aimerais en avoir, l'idéal serait que je m'en fasse un... J'ai d'ailleurs une assez bonne idée de ce à quoi il ressemblerait. Mais je me reconnais très frileuse sur ce point : autant je suis à l'aise dans les petits bricolages ou la couture (vêtements, éventuel abri, ...), autant j'ai du mal à l'idée de me lancer dans la réalisation d'un sac à dos, qui me parait beaucoup plus complexe et exigeant. La première étape sera peut être de désosser un sac existant, pour en conserver les éléments de "portage" (armature, bretelles, ceinture, ...) tout en refaisant totalement à ma sauce la partie "rangement".
Quant au choix du volume, les 40 litres m'allaient très bien. Ils auraient été un peu "justes" si j'avais dû transporter la tente, mais le volume important des crampons n'y est pas étranger et, avec un contenu optimisé il me conviendrait tout à fait pour ce genre de sortie (y compris ravitaillement éventuellement assez volumineux).
Bilan : Au final, si j'ai malgré tout été bien contente d'avoir pu disposer de ce sac, j'ai souvent eu la sensation d'être plus encombrée qu'autre chose par certains éléments.
Alors sachant que je ne trouve pas dans le commerce de sac de moins de 1 kg accepté sans rechigner par mon dos et correspondant à l'utilisation que j'aimerais en avoir, l'idéal serait que je m'en fasse un... J'ai d'ailleurs une assez bonne idée de ce à quoi il ressemblerait. Mais je me reconnais très frileuse sur ce point : autant je suis à l'aise dans les petits bricolages ou la couture (vêtements, éventuel abri, ...), autant j'ai du mal à l'idée de me lancer dans la réalisation d'un sac à dos, qui me parait beaucoup plus complexe et exigeant. La première étape sera peut être de désosser un sac existant, pour en conserver les éléments de "portage" (armature, bretelles, ceinture, ...) tout en refaisant totalement à ma sauce la partie "rangement".
Quant au choix du volume, les 40 litres m'allaient très bien. Ils auraient été un peu "justes" si j'avais dû transporter la tente, mais le volume important des crampons n'y est pas étranger et, avec un contenu optimisé il me conviendrait tout à fait pour ce genre de sortie (y compris ravitaillement éventuellement assez volumineux).
Les vêtements :
Le minimum sur moi (chaussures, sous-vêtements divers, pantalon et t-shirt) représentait un peu moins de 1,2 kg, le reste comptabilisait un peu moins de 1,3 kg.
- Chaussures Technica Starcross : très bien adaptées à ce type de balade, d'autant que j'ai vérifié que la semelle est suffisamment rigide pour que l'on puisse y fixer des crampons. A éviter (certainement) dans des conditions très exigeantes, mais bien suffisant dans le cas présent. J'ai pris l'habitude de les lasser jusqu'en haut sur des terrains un peu techniques ou en forte pente et de limiter au contraire le laçage au dessus du pied sur les pistes et les sentiers bien "roulants".
- Cape pluie (poncho D4) : on aime ou on déteste les ponchos, personnellement j'apprécie, entre autre parce qu'ils permettent de tout protéger d'un seul coup, le sac et la nénette... J'ai de plus vérifié qu'il constitue un bon tapis de sol, par exemple pour s’asseoir au sol en forêt après une bonne averse ou à glisser sous celui de la tente lorsque celui-ci est poreux...
- Bandeau type buff : il servirait de bandage en cas d'urgence... Mais dans le cas présent, il m'a surtout permis de me protéger les oreilles du vent et du soleil, et d'éviter que la sueur ne me coule en permanence dans les yeux.
- Casquette : portée sur glaciers et en altitude pour me protéger du soleil
- Pantalon North Face Horizon Tempest : un pantalon de randonnée léger (non convertible), résistant, qui a l'intérêt de sécher très rapidement (1h au soleil).
- Legging : le plus léger que j'aie trouvé dans mes placards, issu du rayon "gymnastique" de je ne sais plus quel magasin de sport et que j'utilise également pour l'escalade. Porté la nuit ou en sous-couche lorsque la température le nécessite,
- 2 t-shirt TechFresh 50 manches longues D4 : prix tout doux, léger, et séchant très vite. Mon seul regret est d'en avoir emporté 2, j'aurais eu assez avec un seul. Les manches longues mais facile à remonter les rendent plus "universels" que ceux à manches courtes et protègent du soleil le cas échéant...
- Sous-couche Patagonia Capilène 3 Zip-Neck : à mon goût une petite merveille, agréable à porter tant que la température n'est pas caniculaire, et séchant remarquablement vite au regard de la chaleur apportée par temps froid.
- Veste polaire Forclaz 200 D4 : portée aux pauses ou en cas de vent. Relativement légère, sèche plutôt vite. Son seul défaut est celui de tous les polaires, à savoir d'être relativement peu compressible. Malgré le poids légèrement supérieur, je préfère par ailleurs une veste à un pull, ce qui me permet de mieux réguler la température, voire de l'enlever ou de la mettre plus facilement.
- Doudoune (duvet) Décathlon (anciennement Forclaz 700 XX light, devenu Forclaz 300) : portée le soir au bivouac, et le matin le temps de se réchauffer. Légère et bien compressible. Détail qui a son importance, la forme du col et de la capuche me conviennent parfaitement : col non gênant au menton si on ne met pas la capuche, laquelle tient pourtant parfaitement en place si on la met. Question de morphologie, il est rare que je sois aussi satisfaite sur ce point.
- 2 paires de chaussettes X-Socks Trekking EL : très confortables. J'étais sceptique lorsque je les ai portées pour la première fois, ne sentant pas réellement la différence par rapport à mes chaussettes low-coast précédentes. J'ai compris l'intérêt lorsque j'ai, par la suite, tenté de réutiliser les dites chaussettes low-coast : chaudes, ne se maintenant pas en place, ... J'ai apprécié d'en avoir 2 paires car elles ne sèchent pas assez vite pour pouvoir être remises le matin après avoir été lavées le soir et j'ai vite senti la nécessité d'en changer tous les 2 jours pour éviter les échauffements à la plante des pieds.
- Culotte boxer et soutien gorge : choisis confortables et séchant suffisamment vite pour pouvoir être lavés le soir et reportés le lendemain matin.
- Moufles Prism Mitt Montane et sous-gants en soie : quasiment pas utilisés, du fait d'un temps très chaud et sec lorsque nous étions en altitude, mais le peu de temps où je les ai portés me les ont fait largement apprécier... Ceci étant, les sous-gants n'apportent pas grand-chose, hormis de ne pas être mains nues lorsque l'activité impose de retirer les moufles.
- Mini chaussettes "résille" en fil d'écosse (type protège-bas pour ballerines) : tellement légères (moins de 10g) que j'ai tendance à les oublier dans la liste... Elles ne me servent que la nuit, m'évitant de salir le sac de couchage (ne serait-ce que parce que je transpire facilement des pieds...) et, surtout, mettant le dit sac à l'abri de mes griffes (expérience vécue de draps déchirés, je ne parle pas de griffes par hasard...).
- Sac à dos Newfell Ultralight : un mini sac de nylon (14 litres), qui me sert à rassembler les vêtements dans le sac à dos, me permet d'utiliser ceux que je ne porte pas en tant qu'oreiller la nuit, et sert de sac d'appoint pour faire 3 courses ou s'offrir un petit détour en laissant le matériel au bivouac.
- Le remplacement éventuel de certaines lignes par un équivalent plus léger ou plus compressible, bien que je pense avoir sélectionné de bons compromis,
- Laisser éventuellement derrière moi les sous-gants de soie en me contentant des moufles, n'emporter qu'un seul t-shirt et ne pas cumuler casquette et bandeau en privilégiant ce dernier (ce qui m'imposerait malgré tout d'utiliser un peu plus les lunettes de soleil auxquelles j'ai du mal à m'habituer),
- Remplacer la polaire par un coupe-vent très léger ou l'association de ce coupe-vent et d'un gilet polaire sans manches, quitte à utiliser un peu plus la doudoune.
La cuisine :
Dans mon sac, et donc sans compter le réchaud à gaz, l'ensemble représentait un peu plus de 300 g.
- Réchaud gaz : un incontournable de la liste de JL et qu'il s'est chargé de porter... Mais, à la façon Schtroumpf, je peux le dire : moi, j'aime pas le gaz...
- Réchaud alcool Evernew : objectif avoué de montrer à JL que le gaz n'est pas la seule solution, ... En général, j'utilise plutôt l'option bois de l'Evernew mais l'environnement ne s'y prêtait pas vraiment, d'où l'optique "alcool" pour cette fois.
- Paravent : une simple feuille de titane maintenue en forme par un trombone. Un jour il faudra que je remplace ce trombone par la découpe "qui va bien" dans le feuillard, ne serait-ce que pour ne pas être "coincée" si je le perds...
- Popote titane 0,9 litres : en temps normal je privilégie une popote de 0,5 litres, mais c'est un peu petit pour deux. La variante de 0,9 litres (avec couvercle) est une bonne solution, permettant de faire chauffer toute l'eau nécessaire à nos deux repas en une seule fois. Noter que nous l'avons rarement totalement remplie, nous contentant généralement de 0,7 ou 0,8 litre d'eau.
- Bol de nouilles asiatiques : une variante légère de la gamelle, que j'utilisais pour mes repas alors que JL mangeait dans la popote ou en utilisant le contenant de ses plats lyophilisés.
- Marmite norvégienne DIY : elle permet d'économiser le carburant en maintenant les aliments aux chauds le temps qu'ils soient réhydratés, ou simplement le temps de manger. C'est une solution que j'utilise depuis l'été 1984, où j'ai eu la "joie" de me nourrir de pâtes froides lors d'un séjour en camping sur une île bretonne, merci le vent du large, jusqu'à avoir l'idée de protéger gamelle et/ou popote d'un bon pull... Celle que j'ai faite rapidement au moment de partir (puisque je n'utilisais pas ma popote habituelle) n'est pas optimisée, relativement lourde et faite de mousse (un morceau de matelas de camping qui traînait dans un coin) maintenue par du scotch ayant tendance à se décoller, mais était bien efficace.
- Opinel n°6, paire de baguettes en bambou, spork plastique : le manche du couteau a été aminci (à vrai dire pour des raisons esthétiques mais qui l'allègent malgré tout), les baguettes récupérées dans un restau asiatique sont légères, permettent de mélanger facilement jusqu'au fond de la popote et je les utilise pour manger, la spork est utilisée par JL.
- Un mini briquet Bic : suivant divers conseils j'avais pour une fois renoncé à mon briquet ferrocerium-magnésium pour des raisons de poids. Je l'ai regretté après avoir constaté avoir du mal à allumer ce briquet en altitude sans réussir à n'utiliser que l'étincelle pour le réchaud à alcool (contrairement au réchaud à gaz). Je pense que c'est lié à la pression relativement importante de gaz qui "soufflait" la flamme dès qu'elle se formait. Toujours est-il que je n'ai pas été convaincue...
- Bouteille plastique 1 litre : ma poche à eau Platypus n'est pas compatible avec le sac à dos que j'ai utilisé. J'ai donc opté pour une simple bouteille, choisie à vrai dire plus pour sa forme compatible avec la poche latérale du sac que pour son poids qui était certainement important au regard de son volume. Inconvénient principal, pour éviter la déshydratation (même modérée) je suis obligée de me "forcer" à boire si j'utilise une bouteille alors que, avec une poche à eau, je bois spontanément plus souvent.
- Quelques sachets Ziploc, un sachet Eagle Creek 2 litres : utilisés pour transporter mes aliments, voire plus loin.
Le bivouac :
Grosse négociation initiale, aggravée par le fait que nous ne disposions pas d'abri utilisable pour deux dans ces conditions et qu'il nous fallait donc le louer ou l'emprunter à défaut d'investir... Au final, JL a porté l'essentiel de la tente alors que je ne me chargeais que des armatures (un peu plus de 200g) soit donc, pour l'ensemble des éléments de bivouac, environ 1,3 kg dans mon sac.
- Tente Quechua T2 ultralight pro : JL tenait au double toit, et nous avions la possibilité d'emprunter celle-ci. Le gag est que le tapis de sol s'est révélé poreux et que, après une bonne nuit d'orage, nous nous sommes réveillés dans une mare... Hormis cela, et sans parler de son poids relativement important, une tente rapide à monter, qui sèche relativement rapidement... mais qui ne m'a pas convaincue et dans laquelle, même si le modèle existait encore, je n'investirais pas : difficile de garantir la distance entre tente intérieure et double toit sur un terrain mal adapté, utilisation de 10 sardines (ce qui me parait énorme), abside protégeant bien l'intérieur de la pluie (au moins ça) mais de dimensions peu pratiques pour y ranger les sacs où y allumer un réchaud, ... Son seul intérêt serait potentiellement d'utiliser le double-toit seul, en tant qu'abri, et encore : pour 2 personnes, il serait un peu étroit (les contacts avec la paroi seraient inévitables aux pieds) et pour une personne seule il serait par contre immense...
- Sac de couchage Cumulus Lite Line 400 : un investissement récent, chacun le sien, le mien étant une version "raccourcie" de fait de ma (relative) petite taille. Achat dont nous sommes, au moins pour l'instant, pleinement satisfaits : On s'y blottirait par plaisir, et nous avons pu apprécier tant les qualités d'isolation thermique (nuit à 0°C dans la tente par exemple) que celle des matériaux (cf. point précédent d'un réveil dans une mare...) ou de la réalisation.
- Matelas Thermarest NéoAir XLite Small : Small, peut être, mais qui convient très bien à ma taille puisque, moyennant de poser la tête sur un oreiller (constitué des vêtements que je n'ai pas sur moi dans la nuit) au delà du matelas, je n'ai que les mollets et les pieds qui dépassent. Quant à l'isolation thermique, elle est tellement efficace que j'ai parfois la sensation d'être allongée sur un matelas chauffant... Astuce, je m'y sens bien plus à l'aise et bien plus stable si je le gonfle "peu" (ou du moins pas totalement).
Les "outils" :
Faute d'avoir eu l'occasion de peser les crampons et le baudrier, je n'ai aucune idée du poids que ces éléments représentaient.
- Bâtons et piolet : pour moi, y compris sur glacier, des bâtons (267g la paire), pliables mais de longueur fixe et sur mesure, offerts par un mécène que je remercie encore. Pour JL, qui n'utilise pas de bâtons pour marcher, son fidèle piolet (Simond Jaguar, 800g) qui le suit en montagne depuis des années et qu'il a apprécié sur les glaciers, que ce soit en l'utilisant comme "canne" ou pour sonder la neige à la recherche de crevasses (utile sur le glacier Théodule).
- Baudrier : JL avait préféré utiliser son baudrier d'escalade. J'ai laissé le mien dans la voiture, lui substituant une version "light" constituée d'une sangle et de 2 mousquetons (nous avions toutefois pris des renseignements auprès des guides afin de vérifier que les conditions que nous rencontrerions sur les glaciers le permettaient).
- Crampons : il nous avait été confirmé que les glaciers que nous devions passer seraient potentiellement très glissants... Nous avons donc loué des crampons à Arolla, appréciables en particulier sur le glacier du Théodule.
- Corde : portée par JL, une corde d'une quinzaine de mètres, toujours pour les glaciers. Elle n'a pas été utile, aucune de nous ne faisant de chute (hormis volontairement à fin d'exercice), mais c'est une bonne chose !
Le reste :
L'ensemble représentait un peu plus de 700g, dont 300g de téléphone et appareil photo...
- Pharmacie, hygiène : mon indispensable traitement, 3 comprimés d'Ibuprofène, un peu d'homéopathie (Arnica, Apis, Coca), 2 compresses imprégnées d'alcool, qqs pts américains, tire-tique, pince à épiler, ciseaux, 1 brosse à dent, 1 mini savon de Marseille, 1 mini serviette micro-fibres, du Micropur. Outre le matériel d'hygiène, j'ai utilisé mon traitement évidemment, 1 comprimé d'Ibuprofène (grosse migraine par temps orageux), de l'Arnica suite à un coup, la pince à épiler (échardes à enlever), les ciseaux (1 ongle à retailler). Pas de piqure ou morsure de bestiole quelconque, pas de blessure, pas de mal des montagnes. A noter que le savon me servait aussi de dentifrice, ainsi que pour le linge et la vaisselle. Quant au Micropur, nous l'avons utilisé par sécurité dans les alpages.
- Entretien du matériel : kit de réparation du matelas, scotch électricien, un peu de "fil chinois", 2 aiguilles (1 droite et 1 courbée). Non utilisé, ce qui est une bonne chose. En cas de besoin, le scotch électricien peut servir de sparadrap...
- Petit sac étanche Sea-To-Summit : utilisé pour ranger ces 2 précédents "lots", il pourrait être remplacé par un ziploc.
- Téléphone et APN : du matériel maintenant ancien, que j'envisage de remplacer par un téléphone plus récent tenant lieu également d'appareil photo. Les sélections sont en cours sur divers critères : poids, autonomie, qualité des photographies, ... Je n'avais pas pris de chargeur, l'autonomie de l'un comme de l'autre étant suffisantes pour ces quelques jours au regard de l'usage que j'en avais.
- Lunettes (de vue) et sur-lunettes (de soleil) : les premières me sont indispensables, les secondes m'avaient été "imposées" par JL ne serait-ce que pour les glaciers mais je ne les ai portées que par principe. Non seulement je ne m'habitue pas à la transformation des couleurs, mais j'ai également constaté qu'un effet de "reflet" entre les deux verres me faussait l'appréciation des distances, ce qui était fortement gênant dans certains cas. M'y habituer me permettrait de me passer de casquette dans certains cas.
- Boussole, carte : voir ici, nous aurions pu nous en passer.
- Papiers et carte de Sécu, argent (le tout dans un ziploc), clef voiture : no comment.
- Frontale : peu utilisée évidemment... Et donc emportée sans piles de rechange. Un des avantages des randos estivales. Une variante avec éclairage rouge (auquel je tiens pour la nuit), mais un modèle lourd et qui a l'inconvénient d'un allumage par bouton poussoir situé de façon telle que je crains toujours qu'elle ne s'allume (et que les piles ne se déchargent) dans le sac à dos. Je limite le risque en la plaçant dans ma "gamelle", mais il n'est jamais nul.
Je n'ai pas pesé l'ensemble...
- Eau : je remplissais ma bouteille de 1 litre dès que j'en avais la possibilité, c'est à dire souvent sauf exception. Je l'ai vidée (ou presque) une fois ou deux, mais n'ai jamais manqué d'eau.
- Alcool : je n'en ai pris qu'une petite quantité, puisque ce n'était qu'un doublon du réchaud à gaz.
- Aliments : l'objectif était de limiter les achats nécessaire sans pour autant constituer notre seule alimentation. Contrairement à mon habitude, j'ai donc limité les possibilités de "plats variés" au profit d'un faible volume et du poids, dont la réduction du carburant utilisé en réduisant le besoin de chauffe à de l'eau chaude, et nous avions ciblé sur 4 (gros) jours d'autonomie. JL avait privilégié les flocons d'avoine, le thé et la poudre de lait pour le petit déjeuner, les plats lyophilisés pour les autres repas, divers biscuits et fruits secs en "vivres de course". De mon côté, j'avais prévu :
- semoule de couscous "multicéréales", café lyophilisé (ou thé) et fruits séchés (mélange ananas, pommes, raisins secs et myrtilles) pour le petit déjeuner, en mélangeant le tout,
- pâtes chinoises ou semoule de couscous complet à mélanger suivant l'envie du moment à des soupes en sachet (légumes variés ou tomate), du parmesan râpé et de l'huile d'olive pour les autres repas,
- des compotes (pomme-ananas), des Tuc ou des gâteaux dauphinois (aux noix ou aux fruits) en "vivres de course".
- en cours de route, j'ai complété les "vivres de course" de tourte aux noix (une délicieuse spécialité locale ressemblant beaucoup au gâteau dauphinois et annonçant près de 480 kCal/100g...), et de "sandwich Dar-Vida", des crackers à base de farine complète farcis de fromage frais aux herbes ou aux tomates pas mauvais du tout (une idée à retenir d'ailleurs).
Dans ces conditions, chargé de tout le matériel (hors les quelques vêtements que j'avais sur moi en permanence) mon sac à dos représentait 10,5 kg, si j'en crois une pesée discrète sur la balance d'un magasin de sport au moment du départ. Voire deux bons kg de plus lors des quelques occasions où JL y a fixé son piolet et m'a confié son appareil photo. C'est beaucoup mais, dans le contexte, j'ai la sensation d'avoir "limité les dégâts"...
Et surtout, les faits ont prouvé que ce n'était pas "trop" pour moi : pas de douleurs, pas de sensation d'être gênée ou ralentie par ce poids, ... Et si "gêne" il y a, elle porte plus sur un manque de "facilité" ou sur une sensation d'être "encombrée" que sur le poids total. Toute optimisation serait donc bonne à prendre, mais n'est pas une nécessité. Et ça, j'apprécie. Évoluer sereinement sans contrainte et sans urgence est la meilleure solution pour évoluer judicieusement...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire