Depuis quelques mois que je suis inscrite au forum de la Randonnée Légère, je n'avais jamais eu l'occasion de participer à l'une des sorties du "Comité Sud Est"... C'est chose faite depuis le weekend dernier, grâce à une sortie en vallée de l'Ubaye organisée par DomWeb, à laquelle je me suis rendue d'autant plus volontiers que je ne connais quasiment pas le Mercantour, honte à moi.
Vendredi soir, nous devons nous retrouver à proximité du Lac des Sagnes. Je m'y rends directement en sortant de mon RdV à Nice. Ça roule mieux que je ne le pensais : La sortie de Nice est fluide, à cette heure là il n'y a pas grand monde dans la Tinée ni sur la route de la Bonette, et la piste finale est beaucoup plus roulante que ce à quoi je m'attendais.
C'est la première fois que j'emprunte cette route, la plus haute de France et peut être même d'Europe à en croire les panneaux... Record très relatif, sujet à polémique, et de toute façon une histoire de prestige... Mais ça mérite bien de "marquer le coup", je m'arrête dîner en haut. Rire...
Sur la piste, j'apprécie le paysage éclairé d'une lune presque pleine. Vivement demain que je puisse admirer la vallée surement très belle. Le thermomètre m'annonce un petit 5°C, et les flaques d'eau diffusent déjà de la vapeur. Ça va givrer cette nuit !
J'arrive au lieu de RdV à 22h30, bonne dernière. L'ambiance est visiblement bonne, il faudra juste que j'apprenne à mettre des noms sur les visages, et à faire le lien entre les pseudos et les prénoms... Pas simple pour quelqu'un qui n'a pas la mémoire des noms !
J'arrive au lieu de RdV à 22h30, bonne dernière. L'ambiance est visiblement bonne, il faudra juste que j'apprenne à mettre des noms sur les visages, et à faire le lien entre les pseudos et les prénoms... Pas simple pour quelqu'un qui n'a pas la mémoire des noms !
Photo de Cékoua |
Opitux a eu la gentillesse de me prêter un abri et de le monter avant que je n'arrive, je prends possession de mon domaine provisoire, en profite pour préparer mon sac puisque, le matin, je me suis contentée d'attraper et d'entasser dans ma voiture tout ce dont j'avais besoin avant de partir au boulot... J'ai d'ailleurs failli oublier mes chaussures de marche, ça aurait été gênant ! Moins problématique, je n'ai pas le paravent du réchaud, j'ai oublié de prendre un couteau, et mon poncho... Tant pis. J'ai un tout petit canif dans ma "pharmacie" et, s'il pleut, je m'enroulerai dans le tapis de sol. A contrario, j'ai assez d'alcool pour tenir un siège avec mon réchaud... Bref. Trêve de bavardages matériels, place à la rando, si je peux dire : Petit à petit, tout le monde va au lit. Il ne fait pas chaud, j'apprécie de me glisser dans le duvet.
Réveil et petit déjeuner tranquilles, autour d'un feu de camp réactivé. J'ai plutôt bien dormi, mais ce n'est quand même pas la pleine forme, j'accumule depuis quelques semaines et commence à le sentir... Le café, même lyophilisé, n'est pas de trop.
Réveil tardif des uns, rangement des restes de la soirée par les autres, préparations diverses, déplacement des voitures, ... Il est plus de midi lorsque l'on se dirige au Sud, dans le vallon des Granges Communes.
Le vallon est beau, royaume des marmottes, j'accuse la montée et les muscles sont grippés mais le moteur se met progressivement en marche.
Shanx, Séraph' et Cékoua prennent un chemin buissonnier vers la Cime de Voga, je décide de les suivre doucement.
Je me traîne dans la montée. J'ai passé l'âge où se donner un coup de pied aux fesses suffit à réveiller la machine, surtout à cette altitude. Pas grave. La réponse ne se trouve pas au bout du chemin, mais dans chaque pas effectué. J'en profite d'ailleurs pour comprendre un rêve fait dans la semaine, une histoire de vieilles dentelles...
Seraph' et Cékoua sont loin devant, je ne les rejoindrai qu'au sommet où ils ont la bonne idée de faire une pause. Quant à Shanx, cela fait longtemps que je l'ai perdu de vue... Il a du sang de chamois dans les veines, ce gars ! Rire.
Les autres ont fait le tour par le col de Raspaillon, sont au col de Pelouse. Il est temps de les rejoindre, direction Nord Est vers le Pas de la Petite Cavale.
Des chamois tentent de nous expliquer comment on fait pour galoper dans ces terrains... Pourriez répéter ? J'ai pas bien compris...
On arrive au pas. Le sentier serpente dans le gravier. Pendant un instant, je me crois revenue sur les pentes du Mont Vésuve, à l'époque où j'explorais l'Italie et avais vérifié que la ligne droite n'est pas toujours le chemin le plus rapide, surtout dans la cendre volcanique. Fichu terrain où j'avance de 3 pas pour mieux glisser de deux... Un jour, il faudra que je me réconcilie avec la caillasse. En attendant, je joue la voiture balai !
Enfin en haut, on descend au Nord dans le vallon, jusqu'à rejoindre le GR5 à proximité du lac de Derrière la Croix.
Vue sur la Tête de l'Enchastraye. Mon envie initiale d'aller y faire un tour avait déjà pris du plomb dans l'aile à la lecture de certains récits parlant de nombreux pierriers. L'observation directe confirme largement cette sensation : surtout avec la petite forme que je me tiens aujourd'hui, ce sera pour une autre fois. Peut être...
Au retour, JL me proposera que l'on y retourne cet hiver en ski de rando... Euh.... T'es gentil, chéri, mais je ne suis pas suicidaire, et vu mon niveau à ski, t'es sûr que c'est le lieu idéal pour découvrir la rando nordique ? Monsieur parle de m’assommer pour me redescendre en traîneau sur mes skis si nécessaire ! C'est sensé me rassurer ? On en reparlera...
Arrivée près du lac de Lauzanier.
Les abris sont montés juste à temps pour se protéger d'une bonne averse bien glaciale qui, heureusement, ne dure pas. La soirée est conviviale, autour d'une méga fondue sous tipi et de boites à feu. Les personnalités se révèlent, certaines blagues ne resteront pas dans les annales (à moins que... rire), les souvenirs d'enfance s'échangent inter-générations, les anecdotes de rando s'enchaînent, ...
Nuit tranquille sous le tipi, juste perturbée par les aboiements des chiens du troupeau de moutons présent sur la hauteur voisine.
Petit déjeuner en surplomb du lac, dans la fraîcheur.
J'ai les doigts tellement engourdis que j'ai du mal à allumer le réchaud. Ça fait du bien quand le soleil passe enfin la crête...
On remballe doucement, puis c'est parti, direction le col du Quartier d'Août, une version courte pour éviter les averses annoncées pour la suite de la journée.
Les courageux (autrement dit les jeunes et les plus sportifs...) s'aventurent sur la tête de Parassac.
J'assume largement mon adhésion au club des aînés et me contente d'atteindre le col, où j'attends les autres avec DomWeb pendant que JJondalar s'offre un détour sur la bosse du Lauzanier. J'ai un peu retrouvé mes guibolles par rapport à hier (pas difficile...) mais je sature un peu de la caillasse. Envie de verdure. Le Lubéron (prévu mi octobre) me fera du bien...
J'en profite pour admirer quelques chamois qui descendent rapidement des hauteurs, malheureusement un peu lointains pour mon appareil photo.
Descente dans le vallon, plein Ouest, on néglige le sentier qui part au Nord en plein dévers pour rejoindre rapidement une clairière accueillante où l'on se pose le temps de déjeuner et, pour certains, d'une mini-sieste.
Petit détour au Sud pour éviter les pentes les plus importantes, fin de la descente, on rejoint le ravin (un bien grand mot dans cette zone) de Pelouse. Couloir d'avalanche ? On dirait bien !
Puis on longe le ruisseau pour rejoindre les voitures garées au lac des Sagnes.
Déjà fini ? Ben oui... Chacun rentre tranquillement chez soi, avec la promesse d'organiser prochainement de nouvelles sorties.
Je rentre tranquillement par le col de la Bonette. Ce n'est pas le plus court chemin pour le centre Var, mais j'ai envie d'admirer ces paysages que je n'ai fait que deviner vendredi soir.
Quant au bilan ? J'ai beaucoup apprécié cette sortie. Des gens sympathiques, riches de belles valeurs humaines, une façon de randonner qui me correspond, ... C'était top ! Merci à tous pour votre accueil !
Réveil et petit déjeuner tranquilles, autour d'un feu de camp réactivé. J'ai plutôt bien dormi, mais ce n'est quand même pas la pleine forme, j'accumule depuis quelques semaines et commence à le sentir... Le café, même lyophilisé, n'est pas de trop.
Réveil tardif des uns, rangement des restes de la soirée par les autres, préparations diverses, déplacement des voitures, ... Il est plus de midi lorsque l'on se dirige au Sud, dans le vallon des Granges Communes.
Le vallon est beau, royaume des marmottes, j'accuse la montée et les muscles sont grippés mais le moteur se met progressivement en marche.
Je me traîne dans la montée. J'ai passé l'âge où se donner un coup de pied aux fesses suffit à réveiller la machine, surtout à cette altitude. Pas grave. La réponse ne se trouve pas au bout du chemin, mais dans chaque pas effectué. J'en profite d'ailleurs pour comprendre un rêve fait dans la semaine, une histoire de vieilles dentelles...
Seraph' et Cékoua sont loin devant, je ne les rejoindrai qu'au sommet où ils ont la bonne idée de faire une pause. Quant à Shanx, cela fait longtemps que je l'ai perdu de vue... Il a du sang de chamois dans les veines, ce gars ! Rire.
Les autres ont fait le tour par le col de Raspaillon, sont au col de Pelouse. Il est temps de les rejoindre, direction Nord Est vers le Pas de la Petite Cavale.
Des chamois tentent de nous expliquer comment on fait pour galoper dans ces terrains... Pourriez répéter ? J'ai pas bien compris...
On arrive au pas. Le sentier serpente dans le gravier. Pendant un instant, je me crois revenue sur les pentes du Mont Vésuve, à l'époque où j'explorais l'Italie et avais vérifié que la ligne droite n'est pas toujours le chemin le plus rapide, surtout dans la cendre volcanique. Fichu terrain où j'avance de 3 pas pour mieux glisser de deux... Un jour, il faudra que je me réconcilie avec la caillasse. En attendant, je joue la voiture balai !
Photo de JJondalar |
Enfin en haut, on descend au Nord dans le vallon, jusqu'à rejoindre le GR5 à proximité du lac de Derrière la Croix.
Au retour, JL me proposera que l'on y retourne cet hiver en ski de rando... Euh.... T'es gentil, chéri, mais je ne suis pas suicidaire, et vu mon niveau à ski, t'es sûr que c'est le lieu idéal pour découvrir la rando nordique ? Monsieur parle de m’assommer pour me redescendre en traîneau sur mes skis si nécessaire ! C'est sensé me rassurer ? On en reparlera...
Arrivée près du lac de Lauzanier.
Les abris sont montés juste à temps pour se protéger d'une bonne averse bien glaciale qui, heureusement, ne dure pas. La soirée est conviviale, autour d'une méga fondue sous tipi et de boites à feu. Les personnalités se révèlent, certaines blagues ne resteront pas dans les annales (à moins que... rire), les souvenirs d'enfance s'échangent inter-générations, les anecdotes de rando s'enchaînent, ...
Photo de Opitux |
Nuit tranquille sous le tipi, juste perturbée par les aboiements des chiens du troupeau de moutons présent sur la hauteur voisine.
Photo de JJondalar |
Petit déjeuner en surplomb du lac, dans la fraîcheur.
J'ai les doigts tellement engourdis que j'ai du mal à allumer le réchaud. Ça fait du bien quand le soleil passe enfin la crête...
On remballe doucement, puis c'est parti, direction le col du Quartier d'Août, une version courte pour éviter les averses annoncées pour la suite de la journée.
Les courageux (autrement dit les jeunes et les plus sportifs...) s'aventurent sur la tête de Parassac.
J'assume largement mon adhésion au club des aînés et me contente d'atteindre le col, où j'attends les autres avec DomWeb pendant que JJondalar s'offre un détour sur la bosse du Lauzanier. J'ai un peu retrouvé mes guibolles par rapport à hier (pas difficile...) mais je sature un peu de la caillasse. Envie de verdure. Le Lubéron (prévu mi octobre) me fera du bien...
J'en profite pour admirer quelques chamois qui descendent rapidement des hauteurs, malheureusement un peu lointains pour mon appareil photo.
Descente dans le vallon, plein Ouest, on néglige le sentier qui part au Nord en plein dévers pour rejoindre rapidement une clairière accueillante où l'on se pose le temps de déjeuner et, pour certains, d'une mini-sieste.
Petit détour au Sud pour éviter les pentes les plus importantes, fin de la descente, on rejoint le ravin (un bien grand mot dans cette zone) de Pelouse. Couloir d'avalanche ? On dirait bien !
Puis on longe le ruisseau pour rejoindre les voitures garées au lac des Sagnes.
Déjà fini ? Ben oui... Chacun rentre tranquillement chez soi, avec la promesse d'organiser prochainement de nouvelles sorties.
Je rentre tranquillement par le col de la Bonette. Ce n'est pas le plus court chemin pour le centre Var, mais j'ai envie d'admirer ces paysages que je n'ai fait que deviner vendredi soir.
Quant au bilan ? J'ai beaucoup apprécié cette sortie. Des gens sympathiques, riches de belles valeurs humaines, une façon de randonner qui me correspond, ... C'était top ! Merci à tous pour votre accueil !
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