Un dimanche matin, début juillet.
Les grosses chaleurs sont là, marcher en pleine journée devient vite pénible. Alors un samedi soir, j'ai fait du stop pour me faire déposer à proximité de La Mourre et être sur place pour démarrer de bonne heure. Mais je ne pensais pas que ce serait à ce point là ! Rançon d'avoir accroché le hamac à proximité (relative) d'une départementale, je me fais réveiller vers 4h par une bande de motards. Des jeunes rentrant d'une soirée tardive du côté de Ste Maxime ? Vu la date et l'heure, cela ne m'étonnerait pas...
Le jour se lève, je suis un peu vaseuse mais inutile d'espérer me rendormir, je n'ai rien pour prendre un petit déjeuner chaud, et il fait frais... Je remballe et c'est parti, direction la Crête de la Mourre, marcher me réchauffera et il sera toujours temps de m'offrir un petit café (froid) une fois au soleil.
La piste forestière monte doucement dans la forêt jusqu'à un col et un carrefour important.
De là, je pars au Nord vers la crête, pour une piste récente menant au pylône HT. Piste carrossable et en bon état, je veux bien, mais d'une pente importante et irrégulière, sur un terrain bien caillouteux... Même en 4x4, faut savoir conduire pour grimper ça ! Bref.
Du pylône, je longe la crête par un sentier très agréable, comme je les aime, alternant marche en sous-bois et passages rocheux où les mains trouvent à se poser. Et pour ne rien gâcher, le soleil joue à cache-cache entre les buis.
Sur la crête, je profite du lever du soleil pour m'offrir enfin un petit déjeuner reconstituant en admirant la vue sur les environs.
St Tropez,
Le Lavandou, ...
Je continue sur le sentier avant de rejoindre la piste, que je quitte rapidement pour rester sur la ligne de crête, par une nouvelle piste. Je m'étonnais de la compétence des conducteurs forestiers du coin ?!? Que dire ici ! Une piste extrêmement raide par endroit, ravinée, ... Et sur laquelle je trouve pourtant des traces de la montée d'un gros véhicule alors que, même à pieds, je suis heureuse par endroit de pouvoir m'aider de quelques branches... Je ne connais que peu de franchisseurs et encore moins de conducteurs capables de passer ça, et je ne fais clairement pas partie du lot... Mais pas grave, à pieds, ça passe ! Rire.
Petit détour sur le sommet pour admirer le paysage,
puis j'attaque la descente. Ça montait raide, ça descend de même... Une ancienne piste, visiblement abandonnée depuis des années, et que les ravinements n'ont pas arrangée. Pas mécontente d'arriver en bas entière. Petite pause, puis je repars vers Camp Long où j'ai la joie d'être accueillie par un troupeau de patous hargneux... Je ne sais si c'est moi qui supporte de moins en moins ces bestioles, mais j'ai la sensation qu'ils sont de plus en plus souvent considérés comme ayant tous les droits au prétexte de la présence du loup et que, en cas d'attaque (j'ai déjà testé...), il est un peu facile à leurs propriétaires de prétendre que c'est nous qui n'avons pas su nous comporter comme il faut. Me concernant, pour m'être déjà trouvée face à un loup (j'avoue qu'il était seul), je préfère clairement ces derniers à ces chiens névrosés... Re-Bref.
Je m'éloigne. Les nombreux ruisseaux souffrent déjà de la sécheresse...
La journée promet d'être chaude, j'apprécie l'ombre des arbres...
La suite, ce sont quelques km de piste déjà parcourus lors d'une balade précédente, dans une zone un peu plus exploitée,
pour rejoindre la départementale, puis un peu de stop pour rentrer chez moi.
La piste forestière monte doucement dans la forêt jusqu'à un col et un carrefour important.
De là, je pars au Nord vers la crête, pour une piste récente menant au pylône HT. Piste carrossable et en bon état, je veux bien, mais d'une pente importante et irrégulière, sur un terrain bien caillouteux... Même en 4x4, faut savoir conduire pour grimper ça ! Bref.
Du pylône, je longe la crête par un sentier très agréable, comme je les aime, alternant marche en sous-bois et passages rocheux où les mains trouvent à se poser. Et pour ne rien gâcher, le soleil joue à cache-cache entre les buis.
Sur la crête, je profite du lever du soleil pour m'offrir enfin un petit déjeuner reconstituant en admirant la vue sur les environs.
St Tropez,
Le Lavandou, ...
Je continue sur le sentier avant de rejoindre la piste, que je quitte rapidement pour rester sur la ligne de crête, par une nouvelle piste. Je m'étonnais de la compétence des conducteurs forestiers du coin ?!? Que dire ici ! Une piste extrêmement raide par endroit, ravinée, ... Et sur laquelle je trouve pourtant des traces de la montée d'un gros véhicule alors que, même à pieds, je suis heureuse par endroit de pouvoir m'aider de quelques branches... Je ne connais que peu de franchisseurs et encore moins de conducteurs capables de passer ça, et je ne fais clairement pas partie du lot... Mais pas grave, à pieds, ça passe ! Rire.
Petit détour sur le sommet pour admirer le paysage,
puis j'attaque la descente. Ça montait raide, ça descend de même... Une ancienne piste, visiblement abandonnée depuis des années, et que les ravinements n'ont pas arrangée. Pas mécontente d'arriver en bas entière. Petite pause, puis je repars vers Camp Long où j'ai la joie d'être accueillie par un troupeau de patous hargneux... Je ne sais si c'est moi qui supporte de moins en moins ces bestioles, mais j'ai la sensation qu'ils sont de plus en plus souvent considérés comme ayant tous les droits au prétexte de la présence du loup et que, en cas d'attaque (j'ai déjà testé...), il est un peu facile à leurs propriétaires de prétendre que c'est nous qui n'avons pas su nous comporter comme il faut. Me concernant, pour m'être déjà trouvée face à un loup (j'avoue qu'il était seul), je préfère clairement ces derniers à ces chiens névrosés... Re-Bref.
Je m'éloigne. Les nombreux ruisseaux souffrent déjà de la sécheresse...
La journée promet d'être chaude, j'apprécie l'ombre des arbres...
La suite, ce sont quelques km de piste déjà parcourus lors d'une balade précédente, dans une zone un peu plus exploitée,
pour rejoindre la départementale, puis un peu de stop pour rentrer chez moi.
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