Ou l'histoire d'une course contre la montre face à un orage, en août de l'an dernier... Et devinez quoi, c'est l'orage qui a gagné. Rire.
Fin d'après midi d'une journée très ensoleillée mais aussi très chaude et lourde, étouffante... Envie de bouger malgré tout, le choix se porte sur Villecroze, avec l'idée de remonter ensuite sur Tourtour et de faire une belle boucle. Des villages que je connais pour m'y attarder parfois le temps de prendre un verre, mais autour desquels je n'ai jamais randonné.
Avec ses fontaines et, surtout, son superbe parc, ses grottes, ses cascades, Villecroze les grottes mériterait une journée à lui seul. Mais ce n'est plus l'heure et, une fois garée au centre, je ne fais qu'un détour par le parc, le temps d'en apprécier la divine fraîcheur.
Avec ses fontaines et, surtout, son superbe parc, ses grottes, ses cascades, Villecroze les grottes mériterait une journée à lui seul. Mais ce n'est plus l'heure et, une fois garée au centre, je ne fais qu'un détour par le parc, le temps d'en apprécier la divine fraîcheur.
Je sors du village vers l'Est, direction Tourtour par Le Colombier. La piste monte assez rapidement. Orientée plein Sud, elle est faite de roches qui rayonnent la chaleur. Avec le temps qu'il a fait aujourd'hui, c'est un vrai four à pain, je transpire comme rarement (ce n'est pas peu dire...), et vide ma gourde dans le premier km...
Une fois sur les hauteurs, je traverse un joli quartier résidentiel en appréciant l'ombre des arbres puis retrouve la route qui monte vers le village. Quelques figuiers généreux me retardent en chemin...
Je traîne dans Tourtour : les ruelles anciennes, une exposition artisanale, la place principale avec sa fontaine et ses bars dont je profite volontiers ne serait-ce que pour remplir ma gourde, le château, l'église, ... Malgré le monde présent ce soir là sur la place, l'ensemble a quelque chose de reposant où l'on s'attarde volontiers.
L'heure tourne, je suis partie tard, ça sent l'orage malgré le soleil et je bosse demain, ce n'est pas un jour à passer la nuit dehors, je continue. Direction le Centre Equestre des Orgières, par une jolie piste ombragée qui longe un ruisseau. Le ciel se couvre progressivement... Aux Orgières, je câline un poulain et en profite pour plaisanter avec les personnes présentes : la suite de la rando va ressembler à une course contre la montre entre moi et l'orage qui, maintenant, ne fait plus de doutes...
Je ne m'attarde pas plus, mais pas envie de faire simplement demi tour : je pars au Nord-Est par la forêt, contourne la colline par les pistes puis repars plein Ouest vers Tourtour. La couche nuageuse est de plus en plus dense, et noircit progressivement. C'est clair, je ne couperai pas à l'averse et au spectacle qui ira avec.
La zone est parcourue par de nombreux ruisseaux qui forment autant de cascades dans les talus. Pas trop le temps de m'attarder, mais c'est dommage. Nouveau passage par Tourtour, cette fois sans prendre le temps de flâner si ce n'est pour remplir une fois de plus ma gourde. Aujourd'hui il fait soif et, à ce rythme là, je vais avoir bu 3 bons litres...
La température diminue enfin, il fait de plus en plus sombre, et il commence à pleuvoir. Mouillée pour mouillée (le bon côté c'est que je n'ai plus soif...), je préfère rallonger le trajet du retour pour éviter les roches potentiellement glissantes dans la descente sur Villecroze.
Je traverse un nouveau quartier résidentiel avant de descendre par des pistes récemment balisées contrairement au reste du parcours. A croire qu'une manifestation locale a été organisée dernièrement dans le coin... A vouloir éviter les glissades, j'ai gagné un peu de caillasse. Je n'aime pas mais, au moins, ça ne glisse pas et cela me donne l'occasion de découvrir une sorte de reproduction miniature de la zone des carrières d'ocre du Lubéron, cachée entre les arbres comme un secret bien gardé...
Au final ? J'arrive trempée à la voiture mais c'est presque agréable au vu de la chaleur ambiante même si cela m'a interdit de sortir le téléphone pour quelques photos sur les derniers km, et j'ai découvert un coin qui mériterait largement que je prenne le temps de revenir l'explorer tranquillement.
La température diminue enfin, il fait de plus en plus sombre, et il commence à pleuvoir. Mouillée pour mouillée (le bon côté c'est que je n'ai plus soif...), je préfère rallonger le trajet du retour pour éviter les roches potentiellement glissantes dans la descente sur Villecroze.
Je traverse un nouveau quartier résidentiel avant de descendre par des pistes récemment balisées contrairement au reste du parcours. A croire qu'une manifestation locale a été organisée dernièrement dans le coin... A vouloir éviter les glissades, j'ai gagné un peu de caillasse. Je n'aime pas mais, au moins, ça ne glisse pas et cela me donne l'occasion de découvrir une sorte de reproduction miniature de la zone des carrières d'ocre du Lubéron, cachée entre les arbres comme un secret bien gardé...
Au final ? J'arrive trempée à la voiture mais c'est presque agréable au vu de la chaleur ambiante même si cela m'a interdit de sortir le téléphone pour quelques photos sur les derniers km, et j'ai découvert un coin qui mériterait largement que je prenne le temps de revenir l'explorer tranquillement.
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