J'adore marcher en raquettes pour la liberté de parcours qu'elles apportent et la beauté des paysages enneigés. Mais je ne me considère pas comme suffisamment compétente et expérimentée pour m'aventurer seule, quel que soit le parcours. Alors ce weekend, j'ai profité d'une sortie organisée par un club pour me glisser dans le groupe d'une dizaine de personnes, de 14 à 65 ans.
Nous arrivons vers 11h30 à Saint Dalmas (Le Selvage), à proximité du Parc National du Mercantour, sous la neige. Le temps de déjeuner sous un abri bus puis de s'équiper, c'est parti, direction le col d'Anelle par le GR5, à quelques petits km à l'Est du village.
Bien qu'il neige, le manteau neigeux sur la piste damée est encore léger et mes hanches n'apprécient pas trop, la crampe n'est pas loin. Je suppose que c'est la rançon d'une petite malformation (sacralisation unilatérale de L3) que je compense en temps normal par une pose supinatrice (appui sur l'extérieur du pied) du pied droit, ce que la largeur des raquettes ne me permet pas sur sol dur et plat. Il y a plus grave dans la vie, mais c'est frustrant quand cela handicape dans une activité que l'on adore... Bref. Je traîne à l'arrière, m'arrêtant le temps de décontracter un peu les muscles tous les 10 ou 15 pas...
Il neige de plus en plus dru, je n'ose sortir mon appareil photo de peur de le lâcher dans la neige tant je suis maladroite avec des gants et, de toute façon, la visibilité est trop faible pour que cela le mérite vraiment. J'espère que d'autres membres du groupe seront moins frileux que moi... Mais c'est raté, ils n'en prennent pas plus que moi, jusqu'au soir.
La couche de poudreuse s'épaissit. Nous croisons quelques skieurs accompagnés de chiens qui s'amusent à courir autour d'eux.
Du col d'Anelle, nous décidons de monter jusqu'à la cime du même nom par la Collette. Oh joie, l'épaisseur de la neige me permet enfin de poser le pied plus "librement", la hanche apprécie, et j'y vois la confirmation de mon hypothèse. J'en profite pour m'amuser dans la poudreuse dans laquelle on s'enfonce profond.
Nous redescendons ensuite droit sur l'abri d'Anelle (où il est interdit de passer la nuit !) en nous offrant quelques superbes glissades dans la neige. C'est ça, que j'aime, avec les raquettes : s'enfoncer dans la poudreuse, se moquer de l'absence de chemin, se permettre des descentes hasardeuses qui, au pire, finissent en vrac dans un coussin de neige dont il ne reste qu'à se relever, ... Je me sens comme une gosse !
Mais redevenons adultes... Il fait froid, nous sommes tous plus ou moins mouillés malgré les diverses protections, la fatigue commence à se faire sentir pour certains, en particulier pour les ados qui ont speedé au départ mais manquent d'endurance... Nous redescendons doucement vers Saint Dalmas. La suite, ce sera demain d'autant que la météo est prometteuse et que le soleil devrait prendre le relais.
Arrivés au gite, nous le transformons vite en séchoir géant... Chaussures, pantalons, vestes, ... Chaque coin des 2 chambres et de la salle principale est envahi de vêtements mouillés, sans oublier la poutre de la cheminée transformée en présentoir à gants et autres moufles.
La chute de neige stoppe doucement, prometteur pour le temps de demain. Une bonne douche, un bon dîner, et au lit tout le monde.
Le lendemain, comme promis, le soleil est au rendez-vous, et la neige d'hier forme un beau manteau de poudreuse.
Nous avons prévu de faire le "circuit du Gianto", mais le risque d'avalanches est élevé et un passage peut être risqué. Nous adapterons si besoin.
Vite équipés après avoir (enfin) réussi à ouvrir les voitures prises dans la glace, nous sortons du village par l'extrémité Ouest en admirant un ruisseau anonyme.
Nous montons rapidement, toujours vers l'Ouest, en admirant les sommets au dessus de Saint Dalmas.
Avec ce qu'il est tombé hier et cette nuit, la neige est molle, et ma hanche me laisse tranquille, ne faisant que me menacer parfois d'une légère raideur. J'apprécie ce confort qui, associé au soleil, promet une belle journée.
Sur le versant opposé, des blocs descendent régulièrement, confirmant le risque élevé d'avalanches.
Arrivés au passage à risque, il nous semble praticable mais, après quelques hésitations, les responsables du groupe préfèrent malgré tout renoncer : un autre passage est potentiellement plus dangereux un peu plus loin et ce n'est pas la peine de franchir celui-ci si c'est pour devoir faire demi-tour quelques centaines de mètres après.
Nous remontons alors vers l'abri de Gianto, entre les arbres dont le léger vent détache des nuages de paillettes brillantes dans le soleil.
Nous dépassons l'abri de quelques centaines de mètres. Je continuerais volontiers malgré l'épaisseur importante de poudreuse, mais les autres préfèrent faire demi-tour. Nous retournons donc déjeuner près de l'abri.
Redescente tranquille par les pistes.
Nous voici aux voitures. Le weekend est fini. Dommage, l'ambiance était bonne, et les paysages superbes.
Nous arrivons vers 11h30 à Saint Dalmas (Le Selvage), à proximité du Parc National du Mercantour, sous la neige. Le temps de déjeuner sous un abri bus puis de s'équiper, c'est parti, direction le col d'Anelle par le GR5, à quelques petits km à l'Est du village.
Bien qu'il neige, le manteau neigeux sur la piste damée est encore léger et mes hanches n'apprécient pas trop, la crampe n'est pas loin. Je suppose que c'est la rançon d'une petite malformation (sacralisation unilatérale de L3) que je compense en temps normal par une pose supinatrice (appui sur l'extérieur du pied) du pied droit, ce que la largeur des raquettes ne me permet pas sur sol dur et plat. Il y a plus grave dans la vie, mais c'est frustrant quand cela handicape dans une activité que l'on adore... Bref. Je traîne à l'arrière, m'arrêtant le temps de décontracter un peu les muscles tous les 10 ou 15 pas...
Il neige de plus en plus dru, je n'ose sortir mon appareil photo de peur de le lâcher dans la neige tant je suis maladroite avec des gants et, de toute façon, la visibilité est trop faible pour que cela le mérite vraiment. J'espère que d'autres membres du groupe seront moins frileux que moi... Mais c'est raté, ils n'en prennent pas plus que moi, jusqu'au soir.
La couche de poudreuse s'épaissit. Nous croisons quelques skieurs accompagnés de chiens qui s'amusent à courir autour d'eux.
Du col d'Anelle, nous décidons de monter jusqu'à la cime du même nom par la Collette. Oh joie, l'épaisseur de la neige me permet enfin de poser le pied plus "librement", la hanche apprécie, et j'y vois la confirmation de mon hypothèse. J'en profite pour m'amuser dans la poudreuse dans laquelle on s'enfonce profond.
Nous redescendons ensuite droit sur l'abri d'Anelle (où il est interdit de passer la nuit !) en nous offrant quelques superbes glissades dans la neige. C'est ça, que j'aime, avec les raquettes : s'enfoncer dans la poudreuse, se moquer de l'absence de chemin, se permettre des descentes hasardeuses qui, au pire, finissent en vrac dans un coussin de neige dont il ne reste qu'à se relever, ... Je me sens comme une gosse !
Mais redevenons adultes... Il fait froid, nous sommes tous plus ou moins mouillés malgré les diverses protections, la fatigue commence à se faire sentir pour certains, en particulier pour les ados qui ont speedé au départ mais manquent d'endurance... Nous redescendons doucement vers Saint Dalmas. La suite, ce sera demain d'autant que la météo est prometteuse et que le soleil devrait prendre le relais.
Photo de H. |
Arrivés au gite, nous le transformons vite en séchoir géant... Chaussures, pantalons, vestes, ... Chaque coin des 2 chambres et de la salle principale est envahi de vêtements mouillés, sans oublier la poutre de la cheminée transformée en présentoir à gants et autres moufles.
La chute de neige stoppe doucement, prometteur pour le temps de demain. Une bonne douche, un bon dîner, et au lit tout le monde.
Le lendemain, comme promis, le soleil est au rendez-vous, et la neige d'hier forme un beau manteau de poudreuse.
Photo de H. |
Nous avons prévu de faire le "circuit du Gianto", mais le risque d'avalanches est élevé et un passage peut être risqué. Nous adapterons si besoin.
Vite équipés après avoir (enfin) réussi à ouvrir les voitures prises dans la glace, nous sortons du village par l'extrémité Ouest en admirant un ruisseau anonyme.
Nous montons rapidement, toujours vers l'Ouest, en admirant les sommets au dessus de Saint Dalmas.
Avec ce qu'il est tombé hier et cette nuit, la neige est molle, et ma hanche me laisse tranquille, ne faisant que me menacer parfois d'une légère raideur. J'apprécie ce confort qui, associé au soleil, promet une belle journée.
Photo de H. |
Sur le versant opposé, des blocs descendent régulièrement, confirmant le risque élevé d'avalanches.
Arrivés au passage à risque, il nous semble praticable mais, après quelques hésitations, les responsables du groupe préfèrent malgré tout renoncer : un autre passage est potentiellement plus dangereux un peu plus loin et ce n'est pas la peine de franchir celui-ci si c'est pour devoir faire demi-tour quelques centaines de mètres après.
Nous remontons alors vers l'abri de Gianto, entre les arbres dont le léger vent détache des nuages de paillettes brillantes dans le soleil.
Nous dépassons l'abri de quelques centaines de mètres. Je continuerais volontiers malgré l'épaisseur importante de poudreuse, mais les autres préfèrent faire demi-tour. Nous retournons donc déjeuner près de l'abri.
Redescente tranquille par les pistes.
Photo de H. |
Nous voici aux voitures. Le weekend est fini. Dommage, l'ambiance était bonne, et les paysages superbes.
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